14.10.2007, 10:38
A un Amant
Amant abandonné qu’une maitresse oublie,
Pourquoi ce poing fermé que tu montres aux cieux ;
Pourquoi ce pli profund dans ton front soucieux
Et ce regard où brûle une ardeur de foile ?
Pourquoi ce desespoir ? Parce qu’elle est jolie,
Parce qu’en caressani son corps délicieux,
En respirant sa bouche, en admirant ses yeux,
Tu trouvais un reméde á ta mélancholie !
Tu pâlis en songeant à l’odeur de sa chair ;
Son visage est toujours le seul qui te soit cher :
De tout autre, aussitôt, tu te d’egoûtes.
Va ! tu me fais pitié, triste martyr d’amour.
La vie est un éclair, la beauté dure un jour !
Songe aux têtes de morts qui se ressemblent toutes.
Amant abandonné qu’une maitresse oublie,
Pourquoi ce poing fermé que tu montres aux cieux ;
Pourquoi ce pli profund dans ton front soucieux
Et ce regard où brûle une ardeur de foile ?
Pourquoi ce desespoir ? Parce qu’elle est jolie,
Parce qu’en caressani son corps délicieux,
En respirant sa bouche, en admirant ses yeux,
Tu trouvais un reméde á ta mélancholie !
Tu pâlis en songeant à l’odeur de sa chair ;
Son visage est toujours le seul qui te soit cher :
De tout autre, aussitôt, tu te d’egoûtes.
Va ! tu me fais pitié, triste martyr d’amour.
La vie est un éclair, la beauté dure un jour !
Songe aux têtes de morts qui se ressemblent toutes.